La compagnie des Cieux Galvanisés est née en 2016 avec la création de son premier spectacle Des Accords de Mât, fruit de la rencontre entre Sylvain Desruelles, accordéoniste et danseur et Gabriel Rainjonneau, acrobate au mât chinois. Cette première création a su trouver son public au fil de trois saisons de tournée à travers la France (et un peu plus loin!) – et compte aujourd’hui plus d’une centaine de représentations.
Cette compagnie cherche à proposer des spectacles poétiques, humains, touchants.
En 2019 la Compagnie s'est lancée dans une seconde création Cuivre et Caoutchouc, seul en scène mêlant musique live (trompette, utilisation de loops…) et mât chinois.
Avec ce nouveau projet, la compagnie a souhaité continuer à s’inscrire dans la paysage de l’art de rue et du mât chinois, et par là affirmer peu à peu son identité artistique : proposer des spectacles poétique et touchants à la frontière du cirque, du théâtre et de la musique – utiliser comme premier moteur nos vécus personnels pour faire vivre des émotions à chacun-e. La première devrait avoir lieu au cours de l'année 2020.
Leurs nombreuses idées germent au fil des rencontres et des représentations pour vous proposer bientôt de nouveaux spectacles.
Des accords de mât
Spectacle de cirque, circulaire ou frontal
40 minutes
Tout public
"Des accords de mât, partition poétique et aérienne pour un mât chinois et un accordéon”
Deux hommes sur scène : l'un est plongé dans sa musique, l'autre ne s'exprime que sur son mât. Ils se cherchent, se jaugent et s'apprivoisent.
Un pas de danse, un sourire, une lueur et des désillusions.
Dans ce spectacle, tout est sensible : la douceur, l’amitié autant que la rivalité et la colère… on se touche, on se sent, on se pousse.
Les artistes nous invitent à réfléchir notre relation aux sentiments, à la proximité des corps....
Le jeu malicieux et la contemplation sont prétextes à la construction d’une relation complice… et explosive !
Gabriel Rainjonneau : Mât chinois
Sylvain Desruelles : Musicien
Anne-Claire Brille : Metteuse en scène
Cuivre et caoutchouc
Spectacle en création qui devrait voir le jour en 2020
Mât chinois et mât chinois atypique (penché, non haubanné), musique live et manipulation sonore (trompette, loop...), travail de clown contemporain
Solo de cirque contemporain / Version rue - frontale
Tout public
40 minutes
Un corps en mouvement
Dés le commencement, il est empêtré par les contraintes qu’il s’est lui même fixé. Puis ce corps se délie. Il bouge, il danse, il cherche l’équilibre...
Pas de paroles, mais le corps nous parle : Il grimace et se tend, vers un but que l’on devine sans le voir.
Prouesse du mât chinois
Le mât chinois commence au sol. À deux ou trois, ce n’est rien de le dresser, mais seul, cela devient une toute autre histoire. C’est le premier défi... Le mât n’est plus une donnée verticale, il est à construire, à conquérir.
La trompette, entre objet de cirque et instrument de musique
La bande son se nourrit de tout ce qui peut « faire son ». Tout est prétexte et tout sera utilisé, dans un ballet dont les règles nous échappent, mais qui semblent bien connues de lui.... Tantôt précédant l’action, tantôt la soulignant, la musicalité du moment nous emporte, entre coup d’éclat, instant virtuose... et mélancolie.
Un personnage singulier
Il est décalé, c’est sûr. Il sait ce qu’il veut, on n'en doute pas, mais que de détours pour arriver à ses fins... Il se retrouve dans des situations complexes, potentiellement loufoques et un brin absurdes. Des situations qui peuvent prêter à sourire si ce n’est franchement rire, car la détresse affleure. Et parfois, comme par accident, la poésie survient...
"C’est un gars qui veut tout. Tout faire, tout en même temps et puis tout seul. Parce que tout seul on va plus vite et c’est pas plus mal. Parce qu’il a pas vraiment le temps des autres; c’est pas toujours simple avec eux…
Pourquoi ils veulent pas venir l’aider déjà ?! … c’est vrai qu’il a pas demandé… et toute façon y’a personne. Mais ‘faut bien le monter ce mât, il en a besoin, il est perdu sans son poteau. C’est son repère, sa boussole, sa béquille ? Et puis il y a la trompette aussi. Il y tient, il y souffle, il y brille, mais il va pas lâcher son mât pour autant. Il faut tenir, tenir tout ensemble. Quitte à ce que ça lâche…
Il essaye. Il essaye plein de trucs. ‘Toutes façons s’il le fait pas personne le fera pour lui. Mais une seule musique ça suffit pas, y’en a tellement dans ses doigts et dans sa tête. ‘tape contre le métal frotte le caoutchouc, ça sonne.
Il veut tout jouer, mais ça il trouve pas comment faire, alors il triche. Il loope et il loupe.
Et puis peut-être même il se fait aider par l’invisible, sans le dire, par derrière, comme ça…"
Auteur et interprète - Mât chinois : Gabriel Rainjonneau
Co-auteures, mise en scène : Isabelle Vincent, Louise Huet